n°11 - đ Elus et rĂ©seaux sociaux / MĂ©dine / RN / LibertĂ© de manifester
Bonjour et bienvenue,
Conflictuelle et intense, câest par ces mots que lâon pourrait dĂ©crire la vie politique du dĂ©partement au cours des 30 derniers jours.
Une conflictualitĂ© qui sâincarne particuliĂšrement sur les rĂ©seaux sociaux, oĂč lâon a pu voir lâextrĂȘme droite dĂ©crier le rappeur MĂ©dine, en concert Ă Albi. Des Ă©changes tendus Ă©galement entre Jean TERLIER (Renaissance - 3e circo) et Karen ERODI (France Insoumise - 2e) au sujet de lâarrestation de militants syndicaux en marge des manifestations contre la rĂ©forme des retraites. Enfin, vous verrez ci-dessous que des Ă©lus tarnais redoutent la cristallisation du conflit autour du chantier de lâA 69.
Le conflit se dĂ©roule, ou se met en scĂšne, sur les rĂ©seaux sociaux. Lâoccasion de nous interroger : quels usages font les Ă©lus tarnais de ces rĂ©seaux ? Quel est lâĂ©lu le plus suivi ? Vous trouverez des rĂ©ponses dans le dossier de cette Ă©dition.
Au prĂ©alable, vous pourrez lire un sujet sur lâimplantation du Rassemblement national dans notre territoire, notamment au travers de lâactivitĂ© du dĂ©putĂ© RN de la premiĂšre circonscription, FrĂ©dĂ©ric CABROLIER.
Je vous souhaite une bonne lecture de ce onziÚme numéro,
Nathanaël
Au sommaire
En bref
Ici et ailleurs : le Rassemblement national (RN) laboure le terrain
Dossier : la communication numérique des élus tarnais
Data : 10 arrĂȘtĂ©s pris par le PrĂ©fet contre les manifestations
Ă suivre
En bref
â Cancel culture. Le collectif Patria albiges, groupuscule local dâextrĂȘme droite, a lancĂ© une pĂ©tition pour obtenir lâannulation du concert prĂ©vu le 1er avril Ă Albi du rappeur normand MĂ©dine. Cette pĂ©tition a Ă©tĂ© relayĂ©e par les Ă©lus de droite et dâextrĂȘme droite du dĂ©partement, parmi lesquels FrĂ©dĂ©ric CABROLIER et Bernard CARAYON. Le rappeur MĂ©dine a rĂ©pondu sur ses rĂ©seaux sociaux, amplifiant la polĂ©mique. Une polĂ©mique fructueuse puisque son concert albigeois affichera finalement complet. On sâĂ©tonnera de voir que le PrĂ©fet du Tarn ait suivi ces Ă©lus dans cette controverse.
đŒ Culture tout court. Laurence DES CARS, prĂ©sidente-directrice du musĂ©e du Louvre, Ă©tait Ă Castres pour la rĂ©ouverture du MusĂ©e Goya. Le Louvre a accompagnĂ© la rĂ©novation du musĂ©e castrais, prĂȘtĂ© des toiles et de futures collaborations sont annoncĂ©es.
đ©đȘ France-Allemagne. La quinzaine franco-allemande dâOccitanie se dĂ©roule Ă Albi. Ă cette occasion, Hans-Dieter LUCAS, ambassadeur dâAllemagne en France Ă©tait reçu Ă lâhĂŽtel de ville. Retrouvez les Ă©vĂšnements organisĂ©s dans le Tarn dans lâagenda.
đł Censure. Le 20 mars, deux motions de censure ont Ă©tĂ© examinĂ©es Ă la suite de l'engagement de la responsabilitĂ© du Gouvernement (49 al. 3) sur le PLFRSS, texte vĂ©hicule de la rĂ©forme des retraites. Les dĂ©putĂ©s FrĂ©dĂ©ric CABROLIER (RN - 1Ăšre) et Karen ERODI (FI - 2e) ont exprimĂ© leur opposition Ă ce texte en votant la motion de censure prĂ©sentĂ©e par le groupe âLibertĂ©, IndĂ©pendants, Outre-mer et Territoiresâ.
đ Z(A)D 69. Selon le ministre de lâIntĂ©rieur GĂ©rald DARMANIN, auditionnĂ© au SĂ©nat au sujet des violences ayant eu lieu Ă Sainte-Soline, le projet dâA 69 entre Castres et Toulouse pourrait connaĂźtre des dĂ©rives similaires. Philippe BONNECARRĂRE, sĂ©nateur Union centriste (UC) du Tarn, lâa interrogĂ© sur ses pistes pour une dĂ©sescalade de la situation. Jean TERLIER (REN - 3e) est Ă©galement inquiet.
đ€ Horizon couvert. Le 25 mars, lâancien premier ministre et actuel maire du Havre, Edouard PHILIPPE, rĂ©unissait ses soutiens et adhĂ©rents Ă son mouvement Horizons Ă Paris. DâaprĂšs nos informations, StĂ©phanie GUIRAUD-CHAUMEIL, maire dâAlbi et rĂ©fĂ©rente du parti pour lâOccitanie, nâavait pas fait le dĂ©placement. Elle nâa dâailleurs rien publiĂ© Ă ce sujet sur ses rĂ©seaux sociaux.
đč AriĂ©geois pour une journĂ©e. Chez nos voisins ariĂ©geois, la victoire de Martine FROGER, candidate socialiste, face Ă la dĂ©putĂ©e sortante et membre de la France insoumise (FI) BĂ©nĂ©dicte TAURINE a Ă©tĂ© saluĂ©e. On a notamment lu les fĂ©licitations de la vice-prĂ©sidente socialiste de la rĂ©gion et conseillĂšre municipale de Graulhet, Claire FITA, et celles du prĂ©sident (PS) du Conseil dĂ©partemental, Christophe RAMOND.
âĄïž Et aussi⊠FrĂ©dĂ©ric CABROLIER (RN - 1Ăšre) interroge GĂ©rald DARMANIN sur les Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF) / Le sĂ©nateur Philippe FOLLIOT (UC) se mobilise pour les secrĂ©taires de mairie / Chez LFI, Karen ERODI absente pour statuer sur la rĂ©intĂ©gration dâAdrien QUATENNENS / La majoritĂ© du maire PS de Graulhet dans la tourmente / Risque de sĂ©cheresse fort pour le Tarn.
Ici et ailleurs : le RN laboure le terrain
Lâhebdomadaire LâObs consacrait rĂ©cemment un dossier Ă lâimplantation dans les territoires des dĂ©putĂ©s du Rassemblement national. Notre dĂ©partement a envoyĂ© lâun des 88 dĂ©putĂ©s membre du groupe RN Ă lâAssemblĂ©e nationale. FrĂ©dĂ©ric CABROLIER a Ă©tĂ© Ă©lu dĂ©putĂ© en juin 2022. 10 mois aprĂšs son Ă©lection, observons son activitĂ© dans la circonscription.
Un dĂ©putĂ© entourĂ© dâune Ă©quipe 100% locale
Dâabord, lâĂ©lection de FrĂ©dĂ©ric CABROLIER lui a permis de recruter des collaborateurs parlementaires. Sâil aurait pu faire le choix de sâentourer de conseillers bĂ©nĂ©ficiant dâune expĂ©rience prĂ©cĂ©dente Ă lâAssemblĂ©e nationale, il a prĂ©fĂ©rĂ© recruter des visages connus, notamment son supplĂ©ant ou un journaliste dâune radio locale. Ses quatre collaborateurs sont tous liĂ©s au Tarn.
Lâautre moitiĂ© de son Ă©quipe de collaborateurs est composĂ©e de jeunes militants du RN. En plus de ses mandats Ă Graulhet ou Ă la rĂ©gion Occitanie, Julien BACOU est dĂ©sormais le patron de la fĂ©dĂ©ration tarnaise du parti dirigĂ© par Marine LE PEN (relire In:Tarn n°7). Le second jeune collaborateur du dĂ©putĂ©, Florian AZEMA, a pris la tĂȘte du RN Jeunes.
Ainsi, dans le Tarn, en plus dâavoir des moyens financiers augmentĂ©s, le RN peut se structurer autour de cadres qui sont des collaborateurs politiques ou Ă©lus. Un vĂ©ritable changement de paradigme qui devrait mener Ă une professionnalisation du RN localement.
Un député tourné vers son électorat rural
Ensuite, il nâa certainement pas Ă©chappĂ© Ă FrĂ©dĂ©ric CABROLIER que câest dans les zones pĂ©ri-urbaines et rurales de la premiĂšre circonscription quâil avait rĂ©alisĂ© ses meilleurs scores face Ă GĂ©rard POUJADE, candidat France insoumise dĂ©fait. En effet, le dĂ©putĂ© RN multiplie les dĂ©placements dans les communes rurales.
FrĂ©dĂ©ric CABROLIER a par exemple visitĂ© la foire agricole de RĂ©almont quâil dĂ©crit comme lĂ oĂč sont âles vraies valeursâ en opposition au âmarchĂ© bobo dâAlbiâ, comme il lâappelait en 2019. Cette prĂ©dilection de FrĂ©dĂ©ric CABROLIER Ă se poser en dĂ©fenseur de la ruralitĂ© se retrouve aussi dans son activitĂ© parlementaire. Il relaie, dans ses questions parlementaires, de nombreuses problĂ©matiques agricoles et rurales (apiculture, prĂ©sence du loup, dĂ©sertification mĂ©dicaleâŠ).
Un dĂ©putĂ© en voie de normalisation avec des marqueurs dâextrĂȘme droite persistant
Enfin, la normalitĂ© de lâactivitĂ© de FrĂ©dĂ©ric CABROLIER Ă lâAssemblĂ©e frappe. Il fĂ»t un temps oĂč les dĂ©putĂ©s dâextrĂȘme droite Ă©taient mis sur la touche par les milieux Ă©conomique et politique, qui appliquaient un cordon sanitaire Ă lâextrĂȘme droite. Cette politique, toujours en vigueur au Parlement europĂ©en par exemple, ne semble plus en vigueur dans le Tarn ou en France, notamment depuis que Renaissance a permis lâĂ©lection de deux vice-prĂ©sidents de lâAssemblĂ©e nationale issus des rangs du RN.
Depuis le dĂ©but de son mandat, FrĂ©dĂ©ric CABROLIER est invitĂ© par des structures municipales, des services publics ou dans des Ă©vĂšnements dâentreprises privĂ©es, comme ici, par lâassureur Groupama. Cette normalisation, que lâon peut mĂȘme qualifier de notabilisation, ne masque pas le socle culturel dâextrĂȘme droite persistant qui affleure rĂ©guliĂšrement. On lâa notĂ© avec la proximitĂ© entre le dĂ©putĂ© et le groupuscule dâextrĂȘme droite Patria Albiges en introduction, on le constate encore sur les commĂ©morations liĂ©es Ă la guerre dâAlgĂ©rie ou encore dans les liens entretenus avec les opposants Ă lâobligation vaccinale.
Dossier : la communication numérique des élus tarnais
AprĂšs le prĂ©cĂ©dent numĂ©ro dâIn:Tarn, vous avez exprimĂ© votre intĂ©rĂȘt pour la communication des Ă©lus du Tarn. Parce quâil serait difficile de recenser tous les Ă©lus de notre dĂ©partement prĂ©sents en ligne, je vous propose de nous concentrer sur un Ă©chantillon de 14 Ă©lus : les maires des 8 communes les plus peuplĂ©es du Tarn, les 3 dĂ©putĂ©s, les 2 sĂ©nateurs ainsi que les prĂ©sidents du Conseil dĂ©partemental et du Conseil rĂ©gional.
Premier enseignement : les élus sont presque tous présents en ligne
Sur les 14 Ă©lus de notre Ă©chantillon, 13 sont prĂ©sents sur au moins un rĂ©seau social. Lâancien dĂ©putĂ© et maire centriste dâAlbi fait exception. Philippe BONNECARRĂRE dispose nĂ©anmoins dâun blog et dâune newsletter : une maniĂšre de garder le contact tout en se tenant Ă lâĂ©cart du bruit et de la fureur ?
9 Ă©lus de notre Ă©chantillon sont mĂȘme inscrits sur 4 rĂ©seaux sociaux ou plus. Par exemple, Carole DELGA, la prĂ©sidente PS de la rĂ©gion Occitanie, est prĂ©sente sur Twitter, Facebook et LinkedIn mais aussi Instagram et Tik-Tok. Christophe RAMOND (PS) et Karen ERODI (FI) sont aussi actifs sur ces cinq rĂ©seaux sociaux.
En terme de palmarĂšs, câest bien Carole DELGA qui se place en premiĂšre position du classement quantitatif, suivie par 75 000 personnes sur Twitter. Bien plus loin derriĂšre, on retrouve lâancien dĂ©putĂ© de la 3e circonscription et actuel maire de Lavaur, Bernard CARAYON avec 10 000 abonnĂ©s Ă©galement sur Twitter. Lâactuel dĂ©putĂ© de la 3e, Jean TERLIER, le talonne avec 9 300 abonnĂ©s sur le mĂȘme rĂ©seau social.

DeuxiĂšme enseignement : Twitter pour le national et Facebook pour le local
Bernard CARAYON, ancien dĂ©putĂ©, ainsi que les 3 dĂ©putĂ©s actuels et le sĂ©nateur centriste Philippe FOLLIOT enregistrent leurs meilleures performances en nombre dâabonnĂ©s sur Twitter. Le rĂ©seau social Ă lâoiseau bleu sâimpose ainsi comme le théùtre de la politique nationale : les Ă©lus en question sont plus susceptibles dâĂȘtre suivis par des journalistes, des militants de leurs partis ou des citoyens qui habitent ailleurs que dans le Tarn.
Lâusage du rĂ©seau social Twitter reste bien diffĂ©rent selon les utilisateurs. Jean TERLIER relaie principalement ses passages tĂ©lĂ©visĂ©s tandis que Karen ERODI explique les textes en cours dâexamen Ă lâAssemblĂ©e ainsi que leurs enjeux. Enfin, FrĂ©dĂ©ric CABROLIER partage les propos des tĂȘtes de pont du RN.
Le rĂ©seau social Facebook est le rĂ©seau de rĂ©fĂ©rence des maires des principales communes tarnaises, bien que la maire dâAlbi soit au moins autant impliquĂ©e sur Instagram oĂč elle poste quasi quotidiennement Ă destination de ses 2 800 abonnĂ©s. La maire de Gaillac est aussi active sur ce rĂ©seau social. Cependant, avoir un compte ou une page Facebook ne signifie pas forcĂ©ment assiduitĂ©. En effet, le maire de Castres, Pascal BUGIS, poste de maniĂšre intermittente, comme celui de Carmaux, Jean-Louis BOUSQUET.
TroisiÚme enseignement : une plus grande proximité avec le maire
En rapportant le nombre dâabonnĂ©s de chaque Ă©lu au nombre dâinscrits sur la circonscription Ă©lectorale, on obtient un indicateur qui permet de comparer la prĂ©sence numĂ©rique des Ă©lus, en dĂ©pit des disparitĂ©s de population des zones dâĂ©lection.

Ainsi, Olivier FABRE, maire divers droite de Mazamet, rassemble prĂšs de 5 000 amis sur son compte Facebook alors que la commune nâaffiche que 7 153 inscrits sur les listes Ă©lectorales. On se gardera de penser que 70 % des mazamĂ©tains sont liĂ©s Ă leur maire sur Facebook. NĂ©anmoins, cela indique une tendance en matiĂšre dâusage du rĂ©seau social par lâĂ©lu. ParallĂšlement, le nombre dâabonnĂ©s Ă©levĂ© de Bernard CARAYON peut sâexpliquer par son mandat passĂ© de dĂ©putĂ© ou sa longĂ©vitĂ© en tant que conseiller rĂ©gional Les RĂ©publicains.
Une fois ces profils Ă©cartĂ©s, on voit que les maires des communes de Saint-Sulpice-la-Pointe, Graulhet et Albi ont un ratio abonnĂ©s / inscrits trĂšs Ă©levĂ© : de 19 % Ă 9 %. Tous trois sont trĂšs actifs sur un voire deux rĂ©seaux sociaux. A contrario, rapportĂ©s Ă leurs circonscriptions Ă©lectorales trĂšs peuplĂ©es, les dĂ©putĂ©s et sĂ©nateurs sont finalement peu suivis avec des ratios sâĂ©chelonnant entre 3 et 1 %.
QuatriĂšme enseignement : plus lâĂ©lu est local, moins il fait de politique
Les Ă©lus tarnais partagent le point commun dâavoir une ligne Ă©ditoriale principalement basĂ©e sur les annonces (les inaugurations particuliĂšrement), la dĂ©monstration de la prĂ©sence (visites et dĂ©placements) et enfin lâactualitĂ© du quotidien. En ligne, les maires ont pour caractĂ©ristique commune de ne quasiment pas Ă©voquer la politique nationale, voire mĂȘme de ne pas politiser leurs propres dĂ©cisions. Ce que font Ă contrario Christophe RAMOND et Carole DELGA en prenant position contre la rĂ©forme des retraites par exemple. Les dĂ©putĂ©s et sĂ©nateurs oscillent, eux, entre inaugurations, dĂ©placements, et des sujets de politique nationale.
En conclusion, difficile de voir un dĂ©terminant partisan dans lâutilisation des rĂ©seaux sociaux dans notre Ă©chantillon dâĂ©lus tarnais. En revanche, la taille de la zone dâĂ©lection semble ĂȘtre un dĂ©terminant plus fort sur les contenus que les Ă©lus sont susceptibles de publier.
Data : 10 arrĂȘtĂ©s pris par le PrĂ©fet contre les manifestations
Depuis le dĂ©but du mois de mars, on dĂ©nombre 10 arrĂȘtĂ©s pris par la PrĂ©fecture Ă lâoccasion des rassemblements organisĂ©s par lâintersyndicale dans les villes dâAlbi et Castres pour protester contre la rĂ©forme des retraites.
On retrouve dans ces arrĂȘtĂ©s diverses mesures restreignant la vente dâartifices, le transport de carburant ou encore instaurant des zones Ă lâaccĂšs restreint par des fouilles et palpations. Le plus rĂ©cent de ces arrĂȘtĂ©s date du vendredi 14 avril, jour oĂč le Conseil constitutionnel a rendu sa dĂ©cision sur le PLFRSS, et il interdit tout simplement les manifestations aux abords de la PrĂ©fecture, aprĂšs que le portail de celle-ci a Ă©tĂ© incendiĂ© le 16 mars.
Si le PrĂ©fet est garant de lâordre public, les motifs invoquĂ©s dans ces arrĂȘtĂ©s comme le ârisque sĂ©rieux que la manifestation attire des groupes violentsâ, tranchent avec le calme gĂ©nĂ©ralement constatĂ© lors des manifestations tarnaises. On peut ainsi sâinterroger sur la proportionnalitĂ© des restrictions au droit de manifester mises en place par François-Xavier LAUCH, prĂ©fet du Tarn et ancien directeur de cabinet adjoint de GĂ©rald DARMANIN.
Ă suivre
18 avril : confĂ©rences Ă Albi dans le cadre de la quinzaine Franco-Allemande dâOccitanie
21 avril : lancement de la campagne dâenvoi du chĂšque Ă©nergie 2023
22 avril : journée internationale de la Terre
1er mai : journée internationale des travailleurs
1er mai : hausse du SMIC
9 mai : journĂ©e de lâEurope
9 mai : confĂ©rence et tĂ©moignages organisĂ©s par lâassociation âMaison de lâEurope Albi-Tarnâ Ă lâINU JF Champollion Ă 16 heures
13 mai : 19e édition de la nuit européenne des musées
Mi-mai : In:Tarn fĂȘte son premier anniversaire avec le n°12